Un soir, Yann Queffélec reçoit un SMS de son frère qu’il n’a pas vu depuis trente ans : « Viens, c’est grave ». Les deux hommes vont passer la nuit à se rappeler les divers événements de leur enfance, chacun sa vérité : d’un bras cassé à une casserole d’eau bouillante versée sciemment sur un enfant, le récit passe par la tante Jeanne aux pieds plats, la mort de leur mère, leur séjour chez la grand-mère… le tout arrosé d’alcool et entrecoupé de petits sommes sur le fauteuil Relax. Dans ce récit, l’auteur (Le dictionnaire amoureux de la mer, NB septembre 2018) renoue avec son histoire familiale et tous les non-dits habituels, sans grand intérêt il faut bien le dire. Le style est plat et le mot « frangin » utilisé toutes les trois phrases donne une certaine vulgarité au texte. La vie de ces deux hommes dans leur enfance est ennuyeuse, le récit tourne en rond et l’on ne comprend pas la raison de leur brouille malgré 190 pages de biographie. (M.-F.C. et J.M.)
Demain est une autre nuit
QUEFFÉLEC Yann