Denver Ă©tait un monsieur trĂšs, trĂšs riche qui vivait dans une grande et belle maison avec beaucoup de domestiques. Tous Ă©taient trĂšs contents de travailler pour lui car il Ă©tait bon et gĂ©nĂ©reux. Denver vivait agrĂ©ablement en cultivant sa passion, la peinture. Mais un jour un inconnu vint faire remarquer aux villageois que Denver avait trop dâargent par rapport Ă euxâŠ.
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Un peu trop didactique, cet album se veut un conte moral pour dire que la reconnaissance nâest pas de ce monde et que les semeurs de trouble trouvent toujours des oreilles attentives. Ajoutant – on aimerait y croire – que lâintelligence et le dĂ©sintĂ©ressement sont plus forts que la bĂȘtise et la cupidité⊠Ajoutant Ă©galement que rien ne vaut une entreprise paternaliste florissante ou un commerce qui marche ! Ce scĂ©nario Ă l’idĂ©ologie contestable est illustrĂ© d’une façon caricaturale assez Ă©loignĂ©e du style habituel de lâauteur malgrĂ© la gaĂźtĂ© et lâhumour qui sâen dĂ©gagent.