Dernière nuit à l’usine où il a passé trente-trois ans. Cinq heures du matin. « Trente-trois ans ; le même nombre d’années donc que le Christ aurait vécu. Je n’y vois aucun signe divin ». À quoi pense-t-on quand on quitte définitivement le monde du travail ? À son père qui est mort, aux avis de décès dans le journal local, comme si aucune perspective d’avenir…
Derrière la nuit, l’usine
PICCAMIGLIO Robert