Lorsque le pronostic d’autisme est prononcé pour Dov, vingt et un mois, Portia et Jon décident de tout mettre en oeuvre pour comprendre cette maladie et aider leur fils. Ils créent l’association CAN (Cure Autism Now), ingèrent les sciences cognitives, recherchent des méthodes de stimulation. Mais Dov reste retranché derrière une frontière incompréhensible jusqu’au jour où Portia apprend l’existence d’un jeune autiste indien, Tito, qui a appris à communiquer grâce à sa mère. Les considérant comme « la pierre de Rosette » de l’autisme, Portia les fait venir aux États-Unis. Pendant que Tito se soumet laborieusement à des études scientifiques, Portia s’acharne à comprendre les mécanismes de la maladie et la mère de Tito développe sa méthode de communication qui jette des passerelles entre les jeunes autistes et leurs parents.
Ce récit, à la fois témoignage personnel et vulgarisation scientifique, se lit très aisément. L’on s’attache à ces êtres, parents et enfants, qui luttent contre la fatalité, inventent des chemins de dialogue, dénouent la complexité des symptômes, décortiquent les connexions sensorielles et cérébrales pour connaître leur enfant et faire avancer les neurosciences. Un livre tonique et porteur d’espérance.