Des amants

ARSAND Daniel

Septembre 1749. Sébastien, quinze ans, surveille dans la lande son petit troupeau de chèvres et de brebis. L’arrivée d’un cheval au galop sur une étendue fangeuse entraîne la chute de son maître, Balthazar de Créon. Le jeune pâtre ranime le cavalier à l’aide d’une mystérieuse poudre et, en proie à un trouble profond, murmure avant de le voir s’éloigner : « Je suis à vous ». Un an plus tard, Balthazar est de retour, invitant Sébastien à le suivre. L’amour ardent qui les unit engendre le scandale. Au procès de Balthazar de Créon, où les faux témoins ne manquent pas, les charges sont nombreuses : sodomie, meurtres, messes noires, pratiques alchimistes. Il est brûlé en place de Grève.

 

L’homosexualité, présente dans Des chevaux noirs (NB août-septembre 2006), devient ici le thème principal. Ce nouveau roman de Daniel Arsand est un cri de révolte contre le déchaînement des passions à l’égard d’un amour incompris. Il est aussi, dans un beau style, une réflexion sur l’amour en général.