Comme le titre l’indique, ce documentaire met en scène les dinosaures dans un cadre urbain. Les célèbres tricératops, tyrannosaures, diplodocus et tout un tas de copains, souvent gros, investissent ainsi, page après page, la civilisation actuelle. Les images en 3D s’inspirent de villes américaines, dans lesquelles ces braves bêtes se nourrissent, se promènent, courent, pondent, ou s’emmêlent la queue dans les cables électriques. Rassurez-vous, aucun carnage n’est à déplorer.
Un court texte d’accompagnement, vivant, et une fiche signalétique, où figurent toujours, dessinés, le dinosaure et un enfant pour l’échelle, apportent la touche documentaire indispensable. L’idée est séduisante, surprenante, mais déclinée sur trente bestioles, on se lasse un peu. Les scènes sont dynamiques, essaient d’être variées (malgré la quasi omniprésence d’un garçon à vélo, peut-être censé représenter le lecteur), mais la colorisation manque souvent de densité (la faute au photomontage ?) : les dinos semblent étrangement évanescents, comme si, finalement, ils n’étaient pas vraiment là. Cela reste une façon originale, et qui donne une bonne idée de leur taille, de présenter ces monstres disparus.