Le Matricule des Anges, mensuel de littérature contemporaine, demande à Dominique Fabre, professeur d’anglais et romancier (Il faudrait s’arracher le coeur, NB avril 2012), d’écrire des « chroniques » conscrées à la vie quotidienne sous le quinquennat de Sarkozy. L’auteur nous promène donc dans son quartier, celui de la Porte d’Ivry où il vit. On y rencontre une population cosmopolite : Chinois, Indiens…, des travailleurs, des inactifs… Un retraité original cultive un jardin secret, un gardien de nuit, faute de pouvoir lire des livres, se contente des notices biographiques sur Internet. Il nous emmène aussi à Asnières où il a vécu jeune et ne reconnaît plus rien, Porte de Charenton où il habitait avec ses enfants, petits. Mais on part également sur ses lieux de vacances, dans les pays traversés pour raisons professionnelles. Un récit vivant et coloré, très humain certes, mais où se mélangent dans le désordre souvenirs, rencontres, impressions, et finit par lasser.
Des nuages et des tours
FABRE Dominique