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Le vieil homme malade poursuit pour Saint Preux, écrivain en panne d’inspiration, le récit des événements étranges survenus jadis à «l’Auberge du bout du monde» : Irena, réapparue après onze ans, dotéeentre autres de pouvoirs de guérisseuse ; Yann, son ancien compagnon de jeux, libéré de son engagement dans la marine et revenu trimer dans la conserverie avec Merwin, le gamin espiègle ; les habitants disparus puis «revenus», apathiques…
Le deuxième volet de cette trilogie fantastique entraîne du présent au passé lointain ou très lointain. Le voile est levé sur la vie qu’a menée Irena, mais le couple d’amoureux se retrouve confronté à la malédiction qui pèse sur leur village, ancré à la fois dans la réalité sociale de la révolution industrielle et dans l’héritage du passé et de ses croyances. Des aquarelles aux tons sourds peignent la lande, la grève, les brisants, les chaumières et les clochers dans une ambiance de nuit et de tempête : des bruns, des jaunes safranés, des bleu ardoise ; la seule note de rouge apparaît sur l’uniforme des soldats du pouvoir central. Mais qui hante l’auberge et protège le vieil homme malade ? À suivre…