Dans une vaste et ravissante demeure avec terrasse, piscine, vue panoramique, domestique dévouée, une jeune femme anxieuse attend son mari. Malgré des promesses, des messages, des rendez-vous, Pierre-Alain est désespérément absent et on comprend bientôt qu’il ne reviendra pas … La maison semble hantée : présence furtive, traces de passage d’un homme, petits billets déposés ici ou là : qui est l’auteur de cette machination ? Béatrice trompe son angoisse en abusant des antidépresseurs et de l’alcool, le résultat est catastrophique. Elle devient folle, on l’hospitalise quelques jours, puis tout recommence. Pourquoi veut-on détruire cette jeune femme, déjà si fragile ?
On se laisse prendre par l’atmosphère maléfique et oppressante de la maison, mais les scènes de démence pourraient être abrégées… Le suspense est bien ménagé pourtant la motivation du coupable est bien peu plausible ! Cette histoire est aussi une satire d’un milieu bourgeois riche et immoral. Entre adultère, alcoolisme et dépression, une malheureuse jeune femme perd la raison. Décevant.