Deuil & espoir (Walking Dead ; 14)

Le monde est envahi par des morts-vivants, zombies animés seulement par le souci d’attaquer les quelques humains qui survivent tant bien que mal en maigres communautés. Le groupe dont Kirk est le chef tente d’organiser les défenses du camp pour empêcher les rôdeurs de s’y infiltrer et monte une expédition aux alentours pour trouver du ravitaillement. Période difficile pour lui qui doit rester fort, malgré les chagrins et les soucis qui l’accablent : la mort de sa femme, la blessure de son fils Carl dans le coma, la grogne de certains de ses compagnons refusant son autorité.

L’aventure, mise en charge avec réalisme par un dessin en noir et blanc précis et aéré, se poursuit (Walking Dead ;13 ; NB mai 2011) dans un décor particulièrement sinistre  ; tout n’est que ruines, boue et décomposition dans lesquelles il faut tuer des fantômes humains aux yeux vides. Les horreurs qu’ils côtoient n’empêchent pas ces hommes et ces femmes de vivre des relations, affectives, caractérielles ou psychologiques,  plus ou moins compliquées, montrant combien la vie continue à être la plus forte dans leur environnement de mort. Est-ce le secret du succès auprès des jeunes de cette série lugubre?