& & &
Dans l’Italie de la Renaissance, la famille d’Este, férue d’art, règne sur Ferrare, cité vénérable qui a besoin d’asseoir sa sécurité par des alliances politico-géographiques. Dans ce but, la brillante Isabelle d’Este a été mariée à Francesco Gonzague de Mantoue. Béatrice, son impétueuse cadette, épouse le duc Ludovic Sforza, régent de Milan. Les soeurs, complices et rivales, pèsent sur l’histoire agitée de cette fin du XVe siècle italien et gravitent autour du « Maître », Léonard de Vinci peintre innovant et énigmatique, inventeur de génie. Leurs destins vont se croiser.
Karen Essex, journaliste américaine, signe avec Deux soeurs pour Léonard un nouveau roman historique. L’écriture en est inégale. On lit sans déplaisir le récit de la vie éblouissante de ces deux femmes, de leurs amours, leurs intrigues, leur influence politique et celui des moeurs et conflits des cours italiennes de cette époque. Mais l’intérêt de l’ouvrage réside surtout dans la description documentée de la relation singulière qui existe entre mécène et artiste et dans l’analyse de l’étrange personnalité, réelle ou fictive, de Léonard et de ses techniques novatrices.