Après La Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (NB mai 1997) et Enregistrements pirates (NB février 2004), Philippe Delerm poursuit son observation du quotidien par un clin d’oeil à nos petites faims terrestres et intellectuelles, toutes aussi « délectables ». Si un livre peut se « dévorer », comment ne pas avoir une réflexion amusée en associant nos différents appétits : ainsi en est-il de notre dégustation, selon les heures, de Dickens, Léautaud, Tintin, Flaubert mais aussi du vin chaud, de la sublime purée faite maison ou encore de la tartine de pain avec un morceau de saucisson… La lecture ou l’écriture peut aussi vous dévorer, ainsi en est-il de Proust qui en pleine anorexie redouble d’inspiration littéraire.Dans ces brèves trente-quatre nouvelles, l’auteur livre ses réflexions sur un certain art de vivre et sur les plaisirs simples de l’existence : c’est léger, frais, spirituel et renvoie à de nombreux souvenirs d’enfance embellis avec le temps.
Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables.
DELERM Philippe