Dictionnaire amoureux de Venise.

D’Accademia à Zattere, tout l’amour que porte Philippe Sollers à Venise est là. Avec l’Arsenal et le Ghetto, Saint-Marc et la Dogana, le Florian et la gare maritime. Il aime passionnément – il déteste ceux qui n’aiment pas – cette ville qui l’abrite deux fois par an depuis bien longtemps. Venise, présente dans plusieurs de ses romans, est le lieu de ses amours clandestines avec Dominique Rolin, ce n’est plus un secret. C’est la ville où il aime aimer et écrire. Immuable dans sa beauté, elle est toujours habitée par l’esprit des hommes de talent, écrivains, peintres et musiciens, venus d’Europe ou d’Amérique, qui se sont succédé du XVIe au XXe siècle. L’essence même de Venise, c’est eux. Sollers les ressuscite. Très à l’aise parmi tous ces hommes illustres qu’il fréquente assidûment, en petites touches rapides, d’un ton alerte, Philippe Sollers présente quelques anecdotes, une tranche de vie, un parcours, appuyés de citations bienvenues. Venise est son affaire, sa Passion fixe (NB mai 2000). Il y a aimé, il aime encore.