Le Brésil, pays immense, infiniment varié, coloré, riche et pauvre à la fois, pays de l’humanité, de l’accueil, mais aussi d’une violence inouïe. La « Terre de la Vraie Croix » et ses richesses furent découvertes par l’amiral Cabral en avril 1500. Le caoutchouc amazonien est transformé en gommes, pneus, macintoshs… La couleur carmin du « pau-brasil » (arbre à braise) est utilisée par les peintres de la Renaissance italienne. Les « cavalcades hallucinées » des Bandeirantes repoussent les frontières du Brésil loin, loin vers l’Ouest. Les pluies sont dévastatrices, la musique est omniprésente, la nature toute en variété…
Gilles Lapouge (La légende de la géographie, NB mai 2009) a une connaissance intime du Brésil et de l’âme brésilienne. Son écriture est drôle et pleine d’humour et l’on savoure sa description du nuancier des cent trente-six couleurs de peau recensées. Cet éternel jeune homme de quatre-vingt-sept ans fait surgir une multitude de personnages, de paysages, d’histoires dans un jaillissement d’écriture et de poésie. Les chapitres se mêlent, s’entrecroisent pour raconter ce pays passionnant qu’est le Brésil.