Le grand-duc Wladimir, neveu du Tsar Nicolas II, est compromis dans le complot qui aboutit à l’assassinat de Raspoutine. Commence pour lui une longue période de traque et d’errance qui, entre l’armée des Russes blancs et un sanatorium en Suisse, le conduit alternativement en Russie devenue URSS, à Paris où il côtoie les célébrités de l’époque et dans une brasserie à Munich où il aperçoit un fanatique du nom d’Hitler. Cette fiction, qui s’appuie sur les événements tragiques de l’entre-deux-guerres, fait la part belle à la chasse aux Juifs, aux scènes de torture et n’oublie pas sa dose d’érotisme. Le style est chaotique, fait principalement de dialogues aux réparties très brèves et de petits poèmes puérils, le tout agrémenté d’un usage outrancier des points de suspension. De temps à autre, on se demande si l’auteur a voulu faire oeuvre humoristique. Finalement, le résultat est pauvre et, quand ce roman a été écrit, Dieu regardait en effet bien ailleurs…
Dieu regardait ailleurs
LA VILLE BAUGÉ Jean-Félix de