Albanie, 1973. Un homme sans identité est longuement torturé. À la stupéfaction de ses bourreaux, il endure les pires horreurs sans jamais parler, puis réussit à s’évader. Jérusalem, l’année suivante. Le neurologue d’un grand hôpital est confronté à une série de guérisons inexplicables, cependant que d’autres malades meurent brutalement. Son ami Meral, sergent sympathique et compétent, enquête… et piétine. La CIA et les Russes sont intéressés au plus haut point. Dimiter – simple espion ou « agent de l’enfer » – ne serait-il pas le pivot de ces étranges événements ?
William Peter Blatty est l’auteur de L’Exorciste (NB janvier 1972), roman éponyme d’un film mondialement connu. Il a peu écrit depuis et le moins qu’on puisse dire c’est que ce nouveau thriller laisse le lecteur sur sa faim. Dans le trop long préambule albanais, la longue description des sévices ne met guère en appétit. Heureusement avec le neurologue, un sage plein d’humour, l’atmosphère est plus respirable. Mais les ramifications du récit et les méandres des explications finales laissent le lecteur désemparé et déçu.