Dinocampus coccinellae (Les métamorphoses 1858 ; 2)

Stanislas et Joseph, deux amis d’enfance, se rendent en dirigeable à Barcelone, sur la piste d’un troublant Architecte. La police ne parvient pas à les aider au sujet de la disparition de la soeur d’un gamin rencontré par Stanislas. De nombreuses jeunes femmes disparaissent, mais la police semble complètement impuissante ; nos deux enquêteurs improvisés s’acharnent à trouver le pourquoi et le comment de tout cela…  Cet ouvrage se distingue par une grande richesse graphique. Les images explosent à la figure du lecteur. Des pages entières sont vides de texte ou ne contiennent que quelques onomatopées. Il est en revanche plus difficile d’entrer dans le scénario qui est un peu confus. L’un des intérêts est la relation entre les deux amis, qui ressemble à celle de Sherlock Holmes et du Dr Watson, ou d’Hercule Poirot et d’Arthur Hastings. Des caractères très différents, quasi antinomiques, parfois en conflit larvé, mais qui, ensemble, parviennent à résoudre des problèmes complexes… (H.T. et E.B.)