Une romancière anglaise, se rend en avion à Athènes où elle doit animer un atelier d’écriture. Au cours du voyage, l’homme qui occupe le fauteuil voisin du sien lui fait ses confidences, détaillant longuement sa vie et l’échec de ses deux premiers mariages. À Athènes elle rencontre un vieil ami qui lui fait rencontrer des auteurs, elle revoit son voisin de voyage, elle fait s’exprimer les apprentis écrivains dont elle doit diriger les travaux. Elle prête une oreille attentive à tous ses interlocuteurs. C’est le cinquième roman traduit en français de Rachel Cusk. On y retrouve ses thèmes favoris, déjà développés dans Contrecoup : sur le mariage et la séparation (NB août-septembre 2013 ) : la quête de soi et de son identité, la condition féminine, que l’on subit ou dont on s’échappe, la couple, la maternité, la rupture, le divorce. Elle utilise le procédé de conversations avec des personnages divers, car pour elle le récit est le seul rapport possible au monde. Ces entretiens rapportées dans un style vivant, précis et incisif permettent, par petites touches, d’esquisser le portrait de la narratrice. Le hasard des rencontres peut dérouter le lecteur la recherche d’un fil directeur plus évident. (E.L. et D.A.)
Disent-ils

CUSK Rachel