Disparition d’un chien

Une jeune femme est assassinée à Paris, sente de Zanzibar. Cette ruelle réunit ateliers d’artistes et immeubles d’habitation. Un journaliste, intéressé de près par l’enquête, a rencontré ses pittoresques habitants. Sa cousine, inquiète de son silence prolongé, part à sa recherche et retourne sur ses pas sente de Zanzibar. Parallèlement à l’enquête officielle, elle trace le portrait robot d’un curieux tueur psychopathe.  À partir du meurtre, l’auteure échafaude un roman à paliers successifs. À l’enquête conduite par l’inspecteur et le journaliste, se superpose celle menée par la cousine, le tout réinterprété et utilisé par un auteur de polars. Pour ajouter à la complexité, l’auteure multiplie les personnages, s’étend longuement sur leurs faits et gestes, n’hésitant pas à replonger dans leur passé. Sa fiction oscille entre le roman policier et le roman de société, sans jamais se déterminer. Très touffu et ennuyeux.