On est sans nouvelles du géologue d’origine russe vivant en France, Boris Landor. En mission en Chine, il a dénoncé les catastrophes que provoquerait le barrage des Trois Gorges. Mao l’aurait-il éliminé ? Son jeune frère et un agent délégué par le Quai d’Orsay ne le pensent pas. Ce dernier organise une cérémonie à la mémoire du disparu. La vérité sortira-t-elle de la confrontation entre les nombreux amis de Boris ? La réunion se déroule dans un lieu bizarre, cimetière désaffecté à proximité d’une bâtisse prétendument copie de la célèbre abbaye autrichienne de Melk !
L’auteur met le lecteur en garde dans un avertissement liminaire : « il risque de se perdre dans la forêt des événements et des songes ici amoncelés. » Et en effet, comment suivre le fil des ces histoires entremêlées dans un univers onirique, où se rencontrent de multiples personnages tragiques ou drolatiques ? Tout aussi étrange était L’oeil du coyote (NB avril 2000). En dépit de nombreuses références littéraires, témoins de la vaste culture de Georges Walter, ce roman certes talentueux est bien déconcertant.