Divergent

Après l’apocalypse, la ville s’est régénérée et ses cinq factions luttent contre les excès qui ont causé sa perte. Les Fraternels dominent l’agressivité, les Sincères privilégient l’honnêteté, les Audacieux ignorent la lâcheté, les Érudits repoussent l’ignorance. Béatrice appartient aux Altruistes qui prônent l’oubli de soi. Pas toujours à l’aise dans cette éducation, elle a seize ans et, comme tous ceux de son âge, va subir un test et choisir sa faction. Divergente, elle réunit trois caractères et doit s’en cacher : un seul choix est possible. Ce sera les Audacieux.La jeune fille fluette est soumise à un entraînement digne de celui des Marines. Tenace et fleur bleue, elle n’est pas insensible au charme de Quatre, son entraîneur, qui parle d’un temps où la force brute n’était pas la loi dans la faction. La conception du rôle des Audacieux et l’acquisition de muscles d’acier suffisent  à remplir ce volume d’exposition où les combats sont trop nombreux. Un peu longuet et bavard, le récit évoque un jeu de rôle dans le huis clos de la ville. La ségrégation entre factions – Altruistes contestés au gouvernement, Audacieux prompts à mettre la fleur au fusil, Érudits comploteurs – les luttes de pouvoir qui se font jour annoncent la guerre. Dystopique assurément !