Dans ce premier roman, Lily raconte une passion éprouvée voici vingt ans pour un ami, bel Israélien rencontré par hasard dans les années soixante-dix à Jérusalem où elle était étudiante. Née dans un kibboutz, cette jolie blonde élevée au Canada s’éprit d’Ami malgré sa répulsion initiale pour le métier (interrogateur de prisonniers palestiniens) qu’il exerce pourtant avec humanité, préférant convaincre par le dialogue, non la violence. Esprit indépendant, il fut acteur, son meilleur ami est arabe et il est très amoureux. Lily supporte mal le climat oppressant du pays, prône le pacifisme et la défense des opprimés. Ami, marié et futur père, ne supporte plus les excès de ses commanditaires, abandonne tout et le drame survient… Aujourd’hui Lily vit à Londres, sa fille est danseuse, aime à son tour.
De nombreuses digressions sur la Bible et l’hébreu ralentissent le récit. Mais cette histoire d’amour illustre, sans prétention, l’atmosphère délétère d’un pays où la violence empoisonne tous les rapports humains et plaide pour le dialogue sans lequel aucune paix ne sera possible.