« Grand-père et moi, nous sommes inséparables » dit la petite fille, en préambule. Mais, un jour très proche, Grand-père part pour l’hôpital. En fouillant dans la boîte à couture de Grand-mère, l’enfant découvre une pochette de soie rouge sur laquelle est brodée une grue. Celle-ci prend vie et déclare : « Je suis l’un des dix symboles de longévité ». La petite fille décide alors de rassembler ces dix symboles… Le voyage fantastique de la petite Coréenne pour recueillir les dix symboles de longévité se déroule dans des images luxuriantes, éclatantes de couleurs, qui mêlent tissus, broderies, aquarelles… dans lesquelles l’enfant est toute petite, face à la nature. Plus difficile est le texte qui évoque l’amour et la vieillesse, la vie et la mort, l’immortalité. Une double page de l’auteur replace ce conte dans les fondements du taoisme, les mythes et les légendes, de façon très documentée. L’auteur s’appuie aussi sur son histoire personnelle et sur le lien qui existait entre sa fille, âgée de trois ans et demi, et son grand-père.
Dix symboles pour Grand-père
CHOI Hyang-rang