Doggy bag (saison 5)

Les péripéties rocambolesques de la famille Sollens et ses imbroglios sexuels et sentimentaux se poursuivent. Le religieux, ami de la famille, essaie de réconcilier le patriarche Victor et sa femme, laquelle refuse et prend un amant. Les fils, David, enfermé pour meurtre à l’asile psychiatrique, et Marc, obsédé sexuel, terminent l’épisode littéralement enchaînés l’un à l’autre pour permettre la mise en liberté de David. Ils continuent de patauger dans la névrose. Il en va de même pour les différents protagonistes mêlés parfois à des aventures incongrues.

Volontairement, l’auteur ne donne aucune indication géographique précise des lieux, évite les repères de temps, les transitions entre les situations et plante ses marionnettes au langage stéréotypé, incapables de dominer leurs pulsions, dans des décors de convention. Avec un art maîtrisé et jubilatoire de l’écriture, dans un rythme trépidant, émaillant ses fantasmes d’allusions au réel, parodiant les feuilletons et la télé réalité, il dénonce, de manière tragi-comique et par la dérision, la médiocrité des moeurs actuelles. Une oeuvre déconcertante pour certains, mais pleine d’humour et capable de s’attacher un public de fans.