Les lévriers élevés pour les courses sont sous la coupe d’un tortionnaire qui élimine les chiens jugés inaptes aux performances attendues. Sur l’injonction de sa mère, un jeune bâtard s’évade, à la recherche des Doglands ou pays de la liberté, suivant ainsi les traces de son père. Fier, courageux, il traverse une succession de périls, sans cesse confronté à la violence d’hommes animés par des ambitions mercantiles. La Société protectrice des animaux veille en la personne d’une femme investie dans son combat ; mais la destinée du héros est une vie libre qu’il choisit après avoir sauvé ceux qu’il aime.
La condition de la gent canine vue par elle-même. L’histoire vise à dénoncer des pratiques de maltraitance et le but recherché est atteint. Le destin du chien émeut peut-être moins qu’il ne révulse : authentique « superdog », l’animal survit à des aventures par trop rocambolesques. L’anthropomorphisme pose question, la parole humaine des chiens frisant souvent le ridicule. Reste un récit bien ficelé aux rebondissements nombreux et un message intéressant, la liberté à chercher en soi.