Donnybrook

Dans l’Indiana, Marine Earl braque une armurerie. Il lui faut de l’argent pour faire vivre femme et enfants. Son rêve ? Participer au Donnybrook, un combat géant à mains nues, où un seul gagnant rafle la mise… Malfrats, losers, dealers et marginaux s’y rendent en nombre. Dans cette cohue sanguinolente surnagent un policier vengeur, un prophète et un Asiatique aux techniques stupéfiantes : ils escortent Marine au moment critique. Dès le début, le livre ruisselle de violence désespérée : que de chairs écrasées, de cris de souffrance, de craquements atroces, d’odeurs ignobles ! Le récit, construit comme un reportage, suit le parcours des multiples personnages. Les détails s’accumulent, analysés avec une incroyable vigueur. L’auteur a vraiment le sens du drame et c’est à travers ces horreurs que se dessine le début d’un schéma justicier. Un roman coup de poing où sont mises à nu, crûment, la haine et la violence. Heureusement, une lueur d’espoir clignote à la fin, rassurante !