Doomboy

SANDOVAL Tony

D. traverse une sale passe. Éjecté de son groupe de rock  par son rival, sa conscience le rend responsable de la mort accidentelle de sa meuf, et un trou profond et douloureux se creuse dans sa poitrine. Il fait alors la rencontre d’une drôle de petite marchande, lui achète une étoile-talisman sensée favoriser l’imagination et, à travers d’étranges phénomènes atmosphériques, il revoit et entend Anny l’appeler du nom de Doomboy, qu’elle seule lui donnait. Il tente alors d’exprimer ses sentiments sur sa guitare et organise un studio d’enregistrement primitif. Captée par la radio locale, la musique, magnifique, émeut, intrigue, intéresse. Immense succès dont ce très jeune ado ne veut pas. Ce qu’il chante c’est sa peine, sa tendresse qu’il offre à Anny qui, dans un sourire de dernier adieu, le délivre de la culpabilité qu’il porte à tort.

 

Sur de beaux fonds gris, bleu-vert, des personnages aux figures semblables, expriment peines ou fureurs par des bouches immensément distordues ; leur langage est familier ou argotique. Pourtant leur message est fort : se désintéresser de la gloire, apprendre « comment dire adieu aux morts » et comprendre que leur message est de vivre en donnant le meilleur de soi-même.