D. traverse une sale passe. ĂjectĂ© de son groupe de rock  par son rival, sa conscience le rend responsable de la mort accidentelle de sa meuf, et un trou profond et douloureux se creuse dans sa poitrine. Il fait alors la rencontre dâune drĂŽle de petite marchande, lui achĂšte une Ă©toile-talisman sensĂ©e favoriser lâimagination et, Ă travers dâĂ©tranges phĂ©nomĂšnes atmosphĂ©riques, il revoit et entend Anny lâappeler du nom de Doomboy, quâelle seule lui donnait. Il tente alors dâexprimer ses sentiments sur sa guitare et organise un studio dâenregistrement primitif. CaptĂ©e par la radio locale, la musique, magnifique, Ă©meut, intrigue, intĂ©resse. Immense succĂšs dont ce trĂšs jeune ado ne veut pas. Ce quâil chante câest sa peine, sa tendresse quâil offre Ă Anny qui, dans un sourire de dernier adieu, le dĂ©livre de la culpabilitĂ© quâil porte Ă tort.
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Sur de beaux fonds gris, bleu-vert, des personnages aux figures semblables, expriment peines ou fureurs par des bouches immensĂ©ment distordues ; leur langage est familier ou argotique. Pourtant leur message est fort : se dĂ©sintĂ©resser de la gloire, apprendre « comment dire adieu aux morts » et comprendre que leur message est de vivre en donnant le meilleur de soi-mĂȘme.