Doppler.

LOE Erlend

Tout près d’Oslo en Norvège, il y a la forêt… Doppler a choisi d’aller y vivre, seul et en autarcie. Il a pourtant une femme (enceinte), une grande fille et un petit garçon, tous très gentils. Mais à part le lait demi-écrémé dont il ne peut se passer, il quitte tout, chasse et se nourrit d’un élan femelle dont il adopte le petit, vit sous la tente. Il n’aime pas les gens et le pire viendra quand tout le monde se mêle de venir lui tenir compagnie : son fils passe encore, mais son original de voisin et le “mec de droite” avec son clébard de droite et son festival de fraternisation !…  Derrière l’humour, la candeur, la drôlerie des situations cocasses (Autant en emporte la femme, NB juillet 2005), se profile une critique de la société bourgeoise. Les belles bagnoles, les belles baraques, l’abjecte télévision, les gens trop “appliqués”, Doppler n’en veut plus. La critique est adroite, on s’amuse beaucoup, certaines réflexions font mouche.