Le Sword, sous la direction de Mark Walpen, agit depuis la Suisse et sâimplique dans tous les points chauds de la planĂšte : Ukraine, Syrie, Afrique⊠Son Ă©quipe est multinationale, diversifiĂ©e, des experts aux commandos, et en tous points admirable. Câest en relation avec les grands de ce monde, et parfois avec leur aide, que ce service secret Ă visĂ©e humanitaire intervient avec une efficacitĂ© toute romanesque.  En Ă©crivant ce vĂ©ritable rĂ©cit de cape et dâĂ©pĂ©e, Mark Zellweger laisse parler son expĂ©rience de consultant en stratĂ©gie. Ce nâest probablement pas un hasard si son prĂ©nom et celui de son hĂ©ros sont identiques. Il semble ainsi exprimer son opinion sur la maniĂšre de rĂ©gler les difficultĂ©s internationales qui nous prĂ©occupent tous. Câest louable, intĂ©ressant quoique trĂšs hypothĂ©tique. Mais il manque la maniĂšre car le talent littĂ©raire est totalement absent : les mousquetaires sont lĂ mais la patte dâAlexandre Dumas fait dĂ©faut. Reste Ă convenir que la pensĂ©e gĂ©ostratĂ©gique de lâauteur nous plonge dans lâactualitĂ© avec une modĂ©ration relative, un angĂ©lisme inattendu et un rĂȘve de possibilitĂ©s miraculeuses. (E.G. et B.T.)
Double jeu
ZELLWEGER Mark