Bien que complexé par sa petite taille, Dragounet pourrait presque être heureux s’il n’y avait, dans l’ordre : Marcel le caïd tortionnaire, sa mère ridiculement protectrice et la maîtresse qui tient à être entendue. Tête de turc, bouc émissaire : ça va bien un peu mais point trop n’en faut. Quand Dragounet se fâche et donne toute sa mesure, là encore c’est trop, c’est même carrément catastrophique : l’école brûle. Grave, certes et il y a une justice, mais à toute chose malheur est bon !
Avec Dragounet, les petits gars qui rêvent de devenir grands et de prendre leur revanche apprendront, par l’humour et la dérision, les bienfaits de la patience et de la mesure. La leçon vaut aussi pour les filles mais sans doute n’utiliseront-elles pas les mêmes méthodes. Quatre phrases de texte par page, aucun décor, juste des personnages et des situations on ne peut plus expressifs et représentatifs. C’est simple et ça fonctionne parfaitement.