Alexandrine a une particularité : elle ne s’exprime qu’en alexandrins. Ce don lui apparaît d’abord comme une malédiction : à l’école, elle est moquée et rejetée. Une rencontre avec un éboueur, piètre poète qui aimerait faire une déclaration en vers à sa belle, lui permet de découvrir sa vocation : aider les autres grâce à son bon coeur et à son talent.La BD se compose de 6 mini-aventures de la fillette, qui est accompagnée de deux alter-ego (en forme de gommes dotées de bras ?) qui lui remontent le moral, l’aident et se chamaillent parfois. Ils apportent un soupçon d’humour et de fantaisie à un univers qui déborde de bons sentiments. Un dessin sans charme caricature ridiculement le méchant de l’histoire, un poète sans inspiration qui veut voler les idées d’Alexandrine. Donner le goût de la poésie et de l’altruisme aux enfants est certes une bonne intention, mais il est à craindre que ces histoires-ci échouent dans leur mission, tant Alexandrine peut agacer ou lasser rapidement. (M.D.)
Drôle de poète (Alexandrine ; 1)
PRIOU Thomas, SCHMITT Michel-Yves