Du sang sur les mains (Miss pas Touche ; 2)

HUBERT, KERASCOËT

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Blanche est devenue l’attraction de la  « Pompadour », maison close oĂč, croit-elle, se croisent toutes les personnes liĂ©es Ă  la sĂ©rie de meurtres de jeunes filles, dont sa soeur. DerriĂšre le pittoresque des situations et la belle façade de la maison close, les pensionnaires subissent les pires outrages.

Le danger et le sadisme baignent cette deuxiĂšme et derniĂšre partie de l’histoire. Pourtant, Blanche continue son enquĂȘte obstinĂ©ment, Ă  ses risques et pĂ©rils, et payera cher le fin mot de l’histoire. Le dessin stylisĂ© et la distanciation du ton amĂšne de la lĂ©gĂšretĂ© et mĂȘme de l’humour dans une histoire par ailleurs dramatique. Les perversions s’y Ă©talent complaisamment, en particulier le sadisme. MĂȘme si Ă  la fin les « mĂ©chants » se font prendre, la morale n’en sort pas gagnante
 Et c’est bien le talent des auteurs de rendre agrĂ©able la lecture d’un rĂ©cit oĂč perversitĂ© et violence gagnent sur la relative lĂ©gĂšretĂ© du premier volume.