Deborah Devonshire, quatre-vingt-dix ans, a laissé à son fils Stoker, le soin du château de Chatsworth, le « Versailles anglais », à la restauration duquel elle a consacré une grande partie de son existence. Libérée de son accaparant « métier de châtelaine et de duchesse », elle ajoute son autobiographie aux articles, chroniques et livres de photos écrits au fil du temps (Les humeurs d’une châtelaine anglaise, NB mai 2006). Dernière survivante des six « extravagantes soeurs Mitford », elle raconte le monde hors du commun dans lequel elle a vécu, avec un mélange singulier de simplicité, de dérision et d’admiration. La grande aristocratie anglaise dont elle descend possède d’immenses propriétés ruineuses à entretenir ; couramment à court d’argent, elle les loue, mais fréquente les courses et les bals somptueux. Deborah se présente comme non intellectuelle et passionnée de nature, de chasse et d’élevage. Ayant côtoyé des célébrités de toutes sortes, elle égrène anecdotes et souvenirs souvent plaisants mais pas vraiment inédits.
Duchesse à l’anglaise
DEVONSHIRE Deborah