Le grand loup rouge et son clan vivent depuis bien longtemps dans la vaste forêt, jusqu’au jour où les hommes viennent abattre les arbres et les traquer. Seul survivant, il traverse de vastes étendues aux multiples paysages à la recherche d’autres congénères. Son périlleux périple l’amène à rencontrer une meute dont le chef va finalement l’accepter parmi eux, comme il en a accepté d’autres avant lui…
Troisième album de Mathias Friman aux Fourmis rouges, avec la même technique élégante et épurée de dessin au crayon noir, juste rehaussé ici du rouge du loup. L’histoire – quasi documentaire – est courte, sans détails superflus. Il s’agit de la migration forcée d’un loup, prétexte à une fable pour évoquer le problème actuel des migrants chassés de chez eux, prêts à parcourir des milliers de kilomètres en quête d’une terre d’accueil. C’est un bel album, certes, mais trop linéaire, dont l’histoire aurait mérité un développement plus conséquent. (MT.D.)