À la grande stupéfaction de sa famille, Léonard, le narrateur, reprend des leçons de piano, ce qu’il déteste. Mais pour les beaux yeux de Violette, que ne ferait-il pas ! Cependant il trouve son amie peu loquace. Quand il découvre son professeur inanimé, il décide de l’associer à ses recherches ; il suit la piste d’une harpiste, ancienne collègue et amoureuse du professeur. Tout finit par s’éclairer.
On assiste aux premiers émois amoureux de Léonard qui ne sait pas très bien comment aborder sa dulcinée, elle-même gênée par des problèmes de bégaiement. Les sentiments du héros sont indiqués par des phrases barrées, ce qui est assez agaçant et inutile. La lecture est facile et l’enquête se déroule aisément avec des rebondissements inattendus, dont une affaire de violon volé. Un roman sympathique mais sans plus. (H.F.-R. et D.G.)