& & &
Exaspéré par le discours écolo dans lequel la rationalité cède le pas à l’idéologie, Christian Gerondeau dresse sans complaisance un état des lieux du gaspillage de l’argent public. Exemples à l’appui, il dénonce les fausses bonnes idées : éoliennes, panneaux solaires, isolation, biocarburants électoraux… et analyse le rapport Stern de la fin 2006. Que faire pour mettre fin aux dépenses fantaisistes qui pèsent sur le contribuable au bénéfice d’intérêts particuliers ? S’appuyer sur le progrès technologique, favoriser l’éducation et la recherche, entre autres solutions.
L’analyse est claire, la dénonciation ferme et les propositions s’appuient sur la mise en parallèle de coûts, néanmoins pas toujours précis. L’auteur est ingénieur, délégué de la Fédération des Automobile-clubs. On comprend qu’il argumente en faveur de la voiture qui, en France, ne pollue pratiquement plus, et qui, dans les pays en développement, est une nécessité pour sortir de la misère. C’est un passionnant et vibrant plaidoyer, écologiquement incorrect, invitant à ne pas se tromper de combat, à donner la priorité non pas au sort de la planète elle-même mais à celui des hommes qui l’habitent.