À soixante ans, l’auteur livre pour la première fois un récit autobiographique qui mêle son histoire familiale, des souvenirs personnels, son métier de professeur de lettres et son parcours d’écrivain. Il raconte les influences qui l’ont marqué, tant littéraires que picturales, cinématographiques et musicales. Il insiste sur le rôle de l’enfance dans son existence, son manque d’imagination, son goût du silence et de la contemplation, sa manière d’écrire ses « trop-pleins d’être ». En dix-huit textes lucides et sincères, Philippe Delerm essaie de « traquer le pourquoi de [son] écriture, en délaissant le plus possible le comment » et en privilégiant comme on le sait (cf. Le Trottoir au soleil, NB décembre 2010) des chapitres courts. Sa sensibilité et sa pudeur traduisent admirablement le bonheur et la mélancolie, pour lui inextricablement liés.
Écrire est une enfance
DELERM Philippe