Pendant la seconde guerre mondiale, la famille d’Alejandro Rossi a émigré en Argentine. Son père, italien, était proche de Mussolini. Sa mère appartenait à la riche bourgeoisie vénézuelienne. D’un palace à l’autre, ils ont mené une vie facile. Alex, leur plus jeune fils, est un enfant mythomane et astucieux. La « vie imaginée » à l’hôtel Edén, c’est le récit de merveilleuses vacances telles que les a vécues l’adolescent. Mais faut-il le croire ?
Des nouvelles du même auteur (cf. Pluie de Janvier, N.B. avril 2000) se situaient dans un pays imprécis d’Amérique latine. De cette histoire pleine d’humour et de fantaisie, on retiendra l’atmosphère irréelle d’une Amérique latine insouciante, à l’écart des tragédies qui affectaient alors le reste du monde. Léger et peu convaincant, cet ouvrage présente une société disparate, divertissante. On se laisserait presque convaincre par les affabulations très drôles d’Alex.