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Sur un fond colorisé en bistre, un dessin clair, un peu japonisant, trace l’histoire de Christophe et de Fleur. Lui, jeune cadre cravaté et contraint. Elle faisant un petit boulot, primesautière, généreuse et décomplexée. Fleur prend l’initiative dans cette rencontre déséquilibrée. Christophe se laisse mener dans toutes sortes d’expériences, mais refuse le triolisme. Il est heureux dans sa tête et sous la couette. Pourtant la présentation à ses parents tourne mal. Fleur veut être appréciée pour elle-même et traitée en égale. Après une dure explication, elle disparaît. Longtemps plus tard, Christophe la retrouve fortuitement sous une toute autre apparence.
La sobriété du trait laisse place à une certaine épaisseur des personnages dans cette simple fable opposant la vérité des caractères aux contraintes des milieux sociaux. Peut-on épouser la princesse sous les traits d’une bergère ? Linéaire, le récit respire une certaine nostalgie des années 1970.