Eidolon (James Bond 07 ; 2)

Los Angeles. James Bond débarque pour exfiltrer Cadence Birdwhistle, une jeune comptable rousse travaillant au consulat de Turquie. Miss Birdwhistle a découvert des transferts de fonds bizarres, avec comme point commun des anagrammes du mot Eidolon. Des transferts, même en Grande Bretagne, my God !  James arrive juste à temps, tous sont aux trousses de Cadence : des Turcs, des agents de la CIA, et à Londres même le MI5 tire à tout bout de champ ! Mais qu’est-ce donc qu’Eidolon ? Et quel est cet escogriffe à la gueule cassée qui ne sait que tuer ?  Les pulps venus d’Amérique s’attaquent à une légende britannique, James Bond ! Le scénario est bien ficelé, un certain humour perce : il y a même des locomotives à vapeur comme armes ultimes… Le dessin est simple et rapide. Le sang gicle des orbites écrasées, et plusieurs pages peuvent détailler, au ralenti et sans parole, les actions violentes. Un honnête thriller respectant les règles du genre, mis à la sauce pulp américaine. (Br.A.)