Élégie pour Laviolette

MAGNAN Pierre

Après sa stupéfiante tentative de suicide qui clôturait le roman précédent (Le parme convient à Laviolette, NB septembre 2000), l’inspecteur Laviolette enfin rétabli est muté de Digne à Gap où il retrouve son ennemi intime le juge Chabrand. Ils vont oeuvrer ensemble pour résoudre le mystère entourant la mort subite d’un vieil homme riche qui vient de convoler avec une belle aventurière. Toute l’affaire tourne autour d’un surprenant cimetière et d’une curieuse tontine. À un an de la retraite, le policier va faire preuve de beaucoup d’indulgence.

 

Dans une préface, Pierre Magnan raconte comment il est entré en littérature, échappant au diktat du nouveau roman, et recevant le prix du Quai des Orfèvres pour Le sang des Atrides en 1976. C’est là qu’a pris corps son héros favori. On sait le talent de conteur de l’auteur et son habileté à évoquer les lieux et les personnages, son écriture soignée et sa culture littéraire. Mais l’intrigue de ce roman “policier-terroir” est décousue, le suspense s’étire et l’intérêt s’émousse au fil des pages.