Erik Davidsen, petit-fils d’immigrés norvégiens, est psychanalyste à New York. Récemment divorcé, la cinquantaine, il vient de perdre son père. Aidé de sa soeur Inga, dont il est très proche, il trie les papiers paternels. Une lettre ancienne semble annoncer un lourd secret. Nulle indication pourtant dans le journal que tenait son père pendant la guerre et dont de larges extraits entrecoupent son récit. Il rencontre par ailleurs sa nouvelle voisine, Miranda, Jamaïcaine, et sa fille de cinq ans. Pourrait-il partager leur vie ? Il essaie aussi d’aider sa nièce Sonia fragilisée par les scènes horribles du 11-Septembre. Le souvenir de son père ne le quitte pas, tandis qu’il montre à ses patients un intérêt soutenu.
Le récit est méticuleux et précis ; les sentiments et les comportements sont analysés avec finesse. L’auteur excelle dans les descriptions de dessins ou de photographies et elles sont nombreuses. C’est un roman sérieux, délibérément lent et complexe. Mais il n’y a pas réellement d’intrigue ni de rebondissements et l’intérêt faiblit parfois.