Atteinte de la maladie de Parkinson, la vieille Elena ne peut exécuter les mouvements les plus simples. Elle ne croît pas au suicide de sa fille Rita, mais son état physique pitoyable l’empêche de mener des recherches. Elena se souvient alors d’une femme, secourue vingt ans auparavant, qui estime avoir une dette de reconnaissance envers elle, et s’embarque, soutenue par des médicaments, dans une éprouvante traversée de Buenos Aires pour réclamer son aide.
Plusieurs thèmes s’entremêlent dans ce court roman : perte d’autonomie et déchéance imposées par la maladie, rapports mère-fille, sentiment religieux et avortement, maternité imposée ou voulue,droit d’ingérence dans la vie des autres. L’écriture, haletante, et une curieuse syntaxe mélangeant dans une même phrase les sentiments des uns et des autres, traduisent assez bien la confusion qui règne dans l’esprit de l’héroïne, mais rendent la lecture quelque peu éprouvante.