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Dès les premières pages, Ellana, poignardée par Nillem, son ancien compagnon passé du côté du Chaos, détruite par l’annonce de la mort de ses amis Ewilan et Salim, et celle d’Edwin, le père de son bébé, apparaît impuissante à empêcher le rapt de son fils, sauveur annoncé de ses ennemis par une obscure prophétie.
Les événements qui ont eu lieu depuis l’épisode précédent (Ellana, l’envol ; LJA, Août-septembre 2008), l’initiation de Salim, peuvent ensuite être présentés en flash-back dramatiques, scandés par les derniers instants de la MarchOmbre, ce qui évite l’effet de redite. La deuxième partie, rassemblant les trois cycles (Ewilan, Les Mondes d’Ewilan, Ellana), s’enfle d’un souffle épique pour décrire le combat de l’armée hétéroclite des amis de la MarchOmbre décidés à venger et à sauver son fils. Belles bagarres en perspective ! Comme dans une tragédie classique, tous jouent un rôle et le sort de chacun est réglé dans un final où triomphent l’amour et l’amitié, avec toujours la fantaisie et l’humour qui ont pimenté cette saga où les créatures les plus incroyables peuvent faire preuve d’humanité.