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Pour échapper au business mafieux de son père, (Mon père est un parrain, LJA, Mai 2005), Vince part à Los Angeles où il se lance dans des études de cinéma. Son co-locataire, kleptomane à ses heures, est le fils d’un haut fonctionnaire arriviste. A la veille des élections, le patron du syndicat des ouvriers du bâtiment est enlevé ; le sénateur fait office de médiateur mais sa conférence de presse tourne à l’émeute. Débarqués récemment pour faire du tourisme, que font les « oncles » au centre de la mêlée ?
Ce deuxième volet des aventures du clan Lucas perd en originalité et en punch. L’intrigue a du mal à se mettre en place et ces amours étudiantes sont bien plates mais l’action s’accélère et les revirements en cascade se succèdent jusqu’à la fin. Le héros, toujours intègre, tiraillé entre son amour pour son père et le dégoût pour ses activités, est une nouvelle fois victime de sa naïveté et de sa spontanéité. L’escroc ne sera pas celui qu’on croit, l’honneur familial est sauf… et les ficelles commencent à s’user.