Sigrid doit son prénom à sa mère norvégienne. Elle a quatorze ans, sa mère est morte dans un accident et elle vit seule avec son père qui traîne son chagrin et subit sa vie. Elle ne peut compter que sur Marianne, son amie de toujours à qui elle confie ses angoisses et ses inquiétudes. Depuis quelque temps, elle est suivie par une femme qui conduit une Citroën blanche. Cela l’effraie et en même temps elle est attirée… elle veut savoir qui la guette ainsi.
On partage aisément la tristesse de Sigrid et l’auteur maintient le mystère jusqu’à la fin qui révèle un secret de famille et lui apprend comment est morte sa mère. La fin n’est pas enjolivée, ouverture sur un meilleur avenir, elle laisse supposer que Sigrid et son père ont encore des efforts à fournir pour que leurs vies deviennent sereines. Une petite aventure amoureuse évite à l’histoire d’être morose d’autant que parents et adolescents sont présentés avec réalisme.