Empire mécanique (M.O.R.I.A.R.T.Y. ; 1)

Depuis quelques jours, un joueur de poker gagne toutes les parties qu’il joue. Tous ses adversaires se ruinent les uns après les autres. Le docteur Watson finit par faire appel à son ami Holmes qui découvre le pot aux roses en quelques minutes et dévoile la vraie nature de ce joueur : il s’agit d’un automate ! À l’autre bout de Londres, une étrange créature sème la panique et nécessite le recours à l’armée. L’enquête de Sherlock est lancée : il est persuadé que les deux évènements sont liés.  Un dessin chaotique et dur, en pleine cohérence avec la nature des personnages, des couleurs sombres pour un roman noir. Tout est dans l’ambiance et les auteurs se complètent bien. Le scénario respecte les attributs du personnage central : de l’intelligence, des rebondissements permanents, une logique implacable. Le croisement avec Docteur Jekyll et Mister Hyde est original. Certes, ce n’est pas la première adaptation de Sherlock Holmes, mais elle est réalisée avec intelligence, dans le respect du roman d’origine. (E.B. et D.L.)