En finir avec Monica

BUSHNELL Candace

Pandy, auteur populaire, voudrait abandonner Monica, l’héroïne qui l’a rendue célèbre, et, pour accéder à un vrai statut d’écrivain, publier une fiction historique inspirée par sa grand-mère. Le livre est refusé par l’éditeur et tout semble se liguer contre elle : Sondrabeth, l’interprète de Monica au cinéma et longtemps sa complice, est devenue une rivale ; son mari a essoré son compte en banque, le producteur des films la harcèle et même son lectorat est près de la lyncher lors d’un show gigantesque. Mais un stratagème lui permet de disparaître et de retourner l’opinion.  

Candace Bushnell (Cinquième avenue, NB septembre 2009) est, depuis Sex and the city,  spécialiste des milieux new-yorkais branchés. Elle décrit les tribulations d’une romancière à succès, piégée par l’hypocrisie et les mirages de la société du spectacle, qui ne supporte plus sa créature surtout depuis que le cinéma s’en est emparé. Pour remonter dans sa propre estime, elle doit oublier la sécurité relative du show, éviter les soirées très arrosées, se remettre en question. Pourquoi pas ? Mais c’est le clinquant qui l’emporte largement. Tout est stéréotypé, aucun personnage ne sonne juste et les dialogues surabondants sont souvent navrants. (M.Bi. et M.-C.A.)