En finit-on jamais d’aimer ceux que l’on aime

Les copains d’abord, les copains d’alors, les copains de toujours traversent ce roman autour de Pauline et Guillaume… Depuis les années quatre-vingt, dans leur adolescence insouciante jusqu’à nos jours, les couples se sont faits, défaits, refaits, ont survécu aux intermittences du coeur et font le bilan de leur cinquantaine sur fond de ratage, de recomposition affective, de deuil et d’une fidèle complicité. Pauline et Guillaume se retrouvent et déclinent le verbe aimer à la forme interrogative tandis que leur groupe se recadre.

Sur un sujet bien banal : l’amitié, l’auteur compare les projets enthousiastes de jeunes gens à la réalité de leur vie d’adultes lucides mais non désespérés. Des retours en arrière, écrits en italique, illustrent le passé de chacun, et essaient d’expliciter la situation actuelle. Une écriture sans relief exalte la solidarité amicale et on entend, dans ce premier roman sympathique et insignifiant, la petite musique de la nostalgie et des émois amoureux.