Le séduisant pilote de ligne, Mark, veuf et père de trois enfants, épouse Jiselle quelque mois après leur rencontre. Elle s’installe dans la maison familiale située dans la banlieue de Chicago et découvre la vie de femme au foyer, le rôle ingrat de belle-mère et surtout la solitude. Alors qu’elle s’efforce d’être acceptée par ses beaux-enfants, une mystérieuse épidémie se propage provoquant d’innombrables victimes et un désordre inextricable. La pénurie s’installe, Mark est retenu en Allemagne, les dangers se multiplient…
Laura Kasischke dévoile un univers sombre, angoissant, apocalyptique, éclairé par des images poétiques et des personnages qui, face à la menace, se révèlent et renouent ainsi des liens authentiques. Elle décrit à nouveau la “middle class” américaine et ses adolescents (cf. La couronne verte, Livre du Mois, NB décembre 2008) sur un ton subtil et parfois ironique. La fin très ouverte permet d’imaginer un nouveau départ.